Virginie Cavalier vit et travaille dans les Hautes-Pyrénées dont les ressources naturelles sont fondamentales dans sa pratique. Diplômée en 2018 d’un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique de l’École Supérieure d’Art des Pyrénées de Tarbes, elle obtient en 2020 un CAP en Ébénisterie au Lycée des Métiers d’Art de Coarraze.

En 2016, durant 5 mois, elle s’initiait aux techniques de forges et fonderie à la Escola d’Art i Superior de Disseny de Vic, en Espagne. Ceci influence encore aujourd’hui son travail autour du son.

Confrontant l’animé et l’inerte, Virginie Cavalier questionne le rapport à l’animal. Fixant le sentiment d’appartenance à la communauté du vivant, elle ritualise par le biais de tentatives d’animalisation et d’humanisation. La faune, révélatrice d’un héritage, l’amène à façonner des hybrides, un glissement, à partir d’un processus de collecte, de soin et d’associations. Évoquant le cabinet de curiosités, le chamanisme ou la sorcellerie, elle aborde la culture animiste, où les êtres assurent leur juste place dans l’environnement.

Le cabaret des oiseaux

Une collecte de raccordements de cuivre l’a menée sur la piste de l’ appeau. Instrument consacré à imiter la nature pour mieux s’en approcher, il est détourné dans cette installation qui invite à l’immersion d’un environnement sonore champêtre. Cabaret des oiseaux est le nom donné à la cardère sauvage, plante dont les feuilles soudées par paires le long de la tige, retiennent l’eau des rosées. Le chardonneret, nommé au travers de la plante, en profite pour venir s’y abreuver.

La tuyauterie, circuit de l’eau, conduit les sons, évoque la famille des cuivres et de par sa hauteur, les micros de scène. Un dispositif sonore installé au sommet de celle-ci, diffuse le chant des volatiles, retranscrit leur déplacement et permet au son de jaillir des vannes situées au bas de la pièce

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